dimanche 11 décembre 2011

Pouet pouet camembert

En cette dure soirée d'hiver, enveloppée dans une couverture à boire une tisane au thym (qui m'a été envoyé par mon Luc qui l'a cueilli dans le jardin de sa mère, c'est-il pas meûgnoooon ?), et à regarder des gifs de chats en musique sur cette perle du web, j'ai pris tout d'un coup conscience que je n'avais pas actualisé mon blog depuis des semaiiiiiines entièèèèèères ! CATASTROPHE ! *cette introduction n'est absolument pas romancée*


Bon au programme (je mets une synthèse pour moi parce que sinon ça va partir en cacahuète je le sens j'ai plein de trucs à partager héhéhé):
- la fin du voyage de ma chère mère début novembre
- des vidéos ultra enrichissantes
- une analyse philosophico-ethnologico-marschmallow de la culture allemande

Donc j'en étais au Lundi 31 octobre 2011

Bon cette journée ira vite car de une j'avais oublié mon appareil de photo, de deux j'avais deux heures de cours et un truc à rendre sur Bergson en allemand, de trois on a fait en principale activité des courses.
A midi on a mangé à Nordsee, une chaîne de sandwichs à base de poisson car ma chère maman était en manque de poisson, ma soeur étant allergique (mortellement, peut-on le dire ?) à tout ce qui vient de la mer (j'avoue qu'étant enfant je l'enviais de toutes mes forces *-*). Voilà j'ai partagé une tranche de ma vie intime C'EST TERRIBLE !
Bref. On fantasmait toutes les deux sur un sandwich au saumon fumé mais horreur et damnation, il n'en restait plus qu'UN SEUL. Et là je ne pense pas me tromper en affirmant que tout le monde a connu la situation: avoir terriblement envie de quelque chose, il n'en reste plus qu'un morceau, on prie le ciel de nous le laisser en invoquant les forces démoniaques pour faire peur aux gens devant. Et bien dans mon cas ça n'a pas marché puisque le vieux moisi devant, d'un geste fatal et terrible désignant la divinité rose de la mer, s'est écrié triomphalement: "The salmon please". NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!




On s'est faites doublées par un AMERICAIN ! Bon dieu de bon dieu, ils peuvent pas nous foutre la paix ? Pourquoi a-t-il fallu qu'on tombe sur LE mec américain qui mange du poisson ? GNYYYYA (je m'en remets pas T_T)
Ce fut donc un échec cuisant, et ce fut très dur pour nous de nous remettre de ce combat fatal.
Bon on s'est rabattues sur des frites supersupraméga bonnes (kikoo lol).
Donc combat à moitié digéré.




Pour la petite anecdote le soir j'étais persuadée d'avoir cours, donc j'ai enfourché mon vélo et suis allée vaillamment à la fac. Personne dans la salle. J'attends. Une fille de mon cours qui arrive: "oh merde j'avais complètement oublié on n'a pas cours aujourd'hui". Fériel: EPIC FAIL.


On passe au Mardi 1er Novembre 2011

Journée hyper super chargée \o/

Le matin expédition dans la savane germanique pour trouver la nouvelle synagogue de Mayence, remplaçant celle qui avait été détruite pendant la Nuit de Cristal en 1933.
Je l'avais déjà vue avec Luc, mais je ne l'avais pas vraiment bien regardée, et je ne connaissais pas son histoire à ce moment-là donc j'étais curieuse de la revoir à nouveau.
Elle a la forme d'une phrase en hébreu (traduction sur le lien que j'ai mis ci-dessus). Elle est vraiment énorme et imposante. La voici en photos:






La porte d'entrée ultra top secrète qui s'ouvre avec un digicode (véridique)




En prime, une photo de Fériel bourrée c'est pas vrai hein


Haha.
 On a continué notre périple et on s'est perdues  on est parties à la découverte de la ville. On a croisé une sympathique église-crème chantilly russe puis on s'est baladées au bord du Rhin:
Un arrosoir pris dans du plastique: oeuvre contemporaine

Les Bronzés bourguignons à Mayence #1

Oh des meringues ! (qui en Allemand se dit "Baisers" lolilol)

Le Rhin

I'm a poor lonesome cowboy

#trollface#

taille extra large en plus hohoho

Bon après on voulait aller voir les ruines du théâtre romain Römanisches Theater. On ne les as jamais trouvées. Par contre on est tombées par hasard sur l'ancienne forteresse, très sympathique, avec en contrebas une très belle vue sur une espèce de terrain vague/cimetière de bières. 


La forteresse aka nouveau musée de l'Armée (oudejesaispasquoi j'ai pas fait d'efforts pour comprendre, J'AVOUE.)



C'est pas tout mais la marche à pied, ça creuse. Alors on se réconforte comme on peut... Au Bistro Im Heiliggeist, what else ?

Ma mère a craqué pour quelque chose de très allemand: le supra géant petit déjeûner (oui vous avez bien lu, petit déjeûner) qui se rapproche du brunch américain, mais avec les portions allemandes. Ici c'est le Country Frühstück qu'elle a choisi. Oeufs, pommes de terre, saucisses, bagel toasté, cream cheese, confiture, miel, 1/4 de baguette au programme !

Ma tronche passe de commentaires. J'AVAIS FAIM (d'où les dents de lapin)
Et en promenade digestive on s'est rendues à Sankt Stephane, qui est en fait super facile à trouver mais comme j'avais bien mangé mes neurones avaient du mal à se concentrer sur autre chose que sur ma digestion, donc on a failli se reperdre heureusement un Allemand super gentil devant nos têtes désespérées nous a montré comment y aller. (j'ai écrit ça sans reprendre mon souffle, oui).
Les vitraux de cette charmante église ont été peints par Marc Chagall, ils sont magnifiques. Ils sont dans les bleus, ce qui fait que quand on entre dans l'église, on a soit l'impression d'être sous l'eau soit d'être dans le ciel. Ils sont absolument merveilleux, et on ne se lasse pas de les regarder.


Sankt Stephan












Sur cette délicate note artistique, je vous dis: Bonne nuit chers amis !